PRATIQUE D’AUTOMEDICATION AU MANIEMA, APPROCHES INTERACTIVE ET INCLUSIVE D’EDUCATION SANITAIRE EN MILIEU ACADEMIQUE

Abstract

Cet article sur l’automédication  au MANIEMA approche interactive et inclusive d’éducation sanitaire dans le milieu académique , une étude menée  dans la province du  MANIEMA  plus précisément dans la ville de Kindu  au sein  l’institut  supérieur  des sciences de la santé de Kindu sur un effectif de 120 étudiants ayant répondu à une interview guidée  dont le traitement des données se fait grâce à  l’analyse statistique descriptive ( Fréquence, proportion , moyenne) . Apres analyse il ressort que suit : que le genre féminin  occupe 60  de nos enquêtes, la tranche d’âge de 17B à 25 ans  est plus dominante avec 61,6, la commune rurale d’Alunguli  est le lieu de provenance de la majorité d’étudiants avec 41,6. Pour ce qui est des causes  ou la motivation d’usage de la pratique de l’automédication   dont nombreux ont avoué que cette pratique devient de plus en plus dangereuse  au besoin constitue un problème de santé publique dans le milieu universitaire selon nos enquêtes la première cause est le niveau socio-économique bas qui fait les étudiants sont incapables de prendre en charge les frais de consultation et cela à une proportion de 62,5  , en deuxième position vient la banalisation de certaines pathologies habituelles dont les schémas sont supposées connus telles que : le paludisme , les infections …(23,3) et troisième position vient  l’absence des structures sanitaires fiables dans le milieu universitaire. Par rapport aux médicaments que les étudiants avouent  avoir pris  sans aucune prescription médicale en première viennent  les anti-inflammatoires  ayant deux ou plusieurs propriétés pharmacocinétiques à la hauteur de 45, la combinaison des antiinflammatoires, antipaludéens et les antibiotiques  vient en deuxième position  23,33, les antipaludéens seuls  prennent la troisième avec 19,16  et en quatrième position ce sont les antibiotiques 12,5.En fin par rapport aux inconvénients liés à l’automédication  l’induction des nouvelles pathologies et l’exacerbation des anciennes  occupent la première(39,16 telle que la gastrite) , deuxième position vient la résistance microbienne (37,5) et troisième position viennent les erreurs thérapeutiques ou celles de diagnostic (23,33).